Une place dans notre ville à la mémoire de Marielle Franco,
symbole des luttes pour la démocratie et les droits humains !
Marielle Franco a été une femme politique brésilienne (née en 1979 à Rio de Janeiro), noire, sociologue, bisexuelle, militante des droits de l’homme et des revendications LGBT, ainsi que celles d’autres minorités. Elle a été assassinée brutalement le 14 mars 2018, au Brésil, par la milice de Rio de Janeiro, ville où elle était conseillère municipale au moment de sa mort.
Cette jeune femme qui aurait eu cet été 40 ans a été mise « hors jeu » au moment même de son ascension politique. Venue d’un quartier populaire (favela Complexo da Maré), membre du parti Socialisme et Liberté (PSOL), elle a été élue conseillère municipale en 2016, en 5ème place pour le nombre de voix obtenues. En effet, elle commençait à déranger sérieusement les responsables politiques locaux (souvent des hommes, blancs, hétérosexuels) par son fort engagement social - lutte contre les inégalités et pour une justice sociale, défense de la population des favelas, combat pour droits de femmes et l’égalité de genres -, sur les violences policières et l’action des milices dans les favelas, pour la démocratie, entre autres actions.
Elle avait souhaité faire de son mandat un lieu de débat sur le genre, la favela, la négritude. Elle a présenté 116 propositions et 16 projets de loi, dont un sur la garantie d'accès à l'avortement dans les cas prévus par la loi et un sur l'ouverture des crèches la nuit. Elle était présidente de la Commission de Défense de la Femme.
Elle dénonce, dans une critique publique, la violence de la police militaire de Rio de Janeiro dans les favelas.
Le 14 mars 2018, Marielle Franco et son chauffeur, Anderson Pedro Gomes, sont assassinés par arme à feu dans le centre de Rio de Janeiro. En mars 2018, la police trouve que les balles qui ont été utilisées dans l´assassinat de Marielle Franco sont les mêmes que celles utilisées lors de l'exécution simultanée de 17 personnes en 2015. Ces balles faisaient partie d´un lot vendu à la police fédérale de Brasilia en 2006. Deux ex-militaires faisant partie des milices (organisations qui contrôlent le crime organisé) soupçonnés d'avoir pris part à son assassinat sont arrêtés en juillet. Pour Richard Nunes, le secrétaire à la sécurité de l´état de Rio, Marielle Franco aurait été vue comme une menace par les milices qui contrôlent le cadastre des terres dans les bidonvilles et son assassinat planifié dès 2017. (source : Wikipedia)
Afin de faire vivre, au Brésil comme en France, les combats de Marielle Franco, nous demandons à Mme le Maire de la ville de Nantes Johanna Rolland qu'un espace public de notre ville soit nommé en son hommage.
Marielle presente !